Dans une ambiance studieuse et fraternelle, la Cellule des enseignants du primaire du Front populaire ivoirien a tenu sa sixième réunion mensuelle en présence du porte-parole du parti.
L’espace Mont Zatro de Yopougon a vibré samedi dernier au rythme des échanges politiques et corporatistes. Pendant près de trois heures, de 15h30 à 18h25, les membres du Bureau exécutif national (BEN) de la Cellule des enseignants du primaire du Front populaire ivoirien (CEP-FPI) ont fait le plein d’informations et de perspectives d’avenir.
La présence du Secrétaire général et porte-parole du parti, Barthélémy Gnépa, accompagné du Vice-président Célestin Gnizako, responsable des structures spécialisées, a donné une dimension particulière à cette rencontre mensuelle statutaire. Loin d’une simple visite de courtoisie, cette intervention s’est articulée autour de quatre axes stratégiques majeurs.
L’organisation interne du parti a constitué le premier volet des échanges. Le contrôle et la mise à jour du fichier des membres ont été l’occasion de rappeler les fondamentaux de la vie militante : l’importance de l’immatriculation, le paiement régulier des cotisations annuelles, la détention de la carte de membre et l’abonnement au journal ‘’Notre Voie’’. Ces aspects, parfois considérés comme administratifs, révèlent en réalité la force organisationnelle d’un parti politique.
La question du parrainage, sujet sensible dans le paysage politique ivoirien, a fait l’objet d’une présentation méthodique et détaillée. Cette démarche pédagogique témoigne de la volonté du FPI de préparer ses militants aux échéances électorales futures et de leur donner les clés de compréhension des mécanismes institutionnels.
Le fonctionnement de la CEP-FPI elle-même n’a pas été laissé de côté. La conformité aux textes du parti a été démontrée, révélant une attention particulière portée au respect des règles internes. Cette préoccupation institutionnelle se concrétisera bientôt par une séance de travail entre le Secrétaire général, porte-parole du parti, le Vice-président Gnizako et le président de la CEP-FPI.
L’assistance n’a pas manqué de saisir l’opportunité pour questionner les dirigeants sur les projets du FPI en faveur du corps enseignant. Les conditions de vie et de travail des éducateurs, préoccupation majeure de cette catégorie professionnelle, ont été évoquées dans l’attente de la conférence de presse que doit tenir prochainement le Président Affi N’Guessan sur le programme de gouvernement du parti.
Cette séquence révèle la double nature de la CEP-FPI : structure corporatiste défendant les intérêts spécifiques des enseignants du primaire, mais aussi cellule politique intégrée dans un projet de société plus large.
La qualité des interventions et l’intérêt suscité par l’exposé du porte-parole ont permis aux échanges de se prolonger bien au-delà du temps initialement prévu. Plus de deux heures d’horloge ont été consacrées aux questions-réponses, dans un esprit de courtoisie et de recherche constructive de solutions.
Cette dynamique participative illustre la vitalité démocratique au sein de cette structure spécialisée du FPI. Elle témoigne également de l’engagement de ces enseignants militants qui, au-delà de leur mission éducative, portent une vision politique pour leur pays.
La rencontre s’est achevée dans la convivialité, avec un repas partagé et une photo de famille, moments symboliques qui renforcent les liens entre les militants et cristallisent l’esprit de corps qui anime cette communauté d’enseignants engagés.
Cette sixième réunion mensuelle de l’année 2025 s’inscrit dans la continuité d’un travail de longue haleine, celui de la construction d’une alternative politique crédible portée par des acteurs de terrain conscients des enjeux éducatifs et sociaux du pays.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr