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JOURNÉE DE LA TERRE NOURRICIÈRE : LE FPI PLAIDE POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE DE LA CÔTE D’IVOIRE

À l’approche de la Journée de la terre nourricière, une journée internationale célébrée le 22 avril de chaque année, la vice-présidente chargée de l’Ecologie et du développement durable du Front populaire ivoirien (FPI), Antoinette Koukougnon-Nogbou, a animé une conférence de presse le samedi 20 avril 2024, au siège du parti, à Cocody-Les II Plateaux Vallon. A cette occasion, elle s’est longuement appesantie sur de la situation environnementale en Côte d’Ivoire et a proposé des solutions pour un développement durable.`

 

La vice-présidente du FPI chargée de l’Ecologie et du développement durable, Antoinette Koukougnon-Nogbou, a tout de suite rappelé que le 22 avril 1970 est un événement marquant qui a eu lieu dans le Wisconsin, aux États-Unis, sous l'impulsion du sénateur américain Gaylord Nelson, membre du Parti des démocrates. Elle a soutenu que cet événement a marqué le début d’une prise de conscience mondiale sur l'importance de la préservation de notre environnement. Non sans avoir indiqué au préalable que le sénateur Gaylord Nelson, préoccupé par le peu d’espace que la question de la dégradation de l’environnement et des écosystèmes occupait sur la scène politique aux États-Unis, a décidé d’agir. Et de rappeler qu’avec ses amis de la faculté de droit de Harvard, il a réussi à mobiliser plus de 20 millions d’Américains pour célébrer la nature et manifester contre les pollueurs.

 

Selon la conférencière, l’idée a rapidement fait son chemin et l’initiative a fait boule de neige dans plus d’une centaine de pays à travers le monde. Aujourd’hui, la Journée internationale de la terre nourricière est reconnue comme l’événement environnemental populaire le plus important au monde. Elle a pour objectif d’accompagner les personnes et les organisations à diminuer leur impact sur l’environnement de sorte à passer à une économie plus durable, toute chose qui bénéficie à la fois à l’humanité et à la planète. Cette journée, dira Mme Nogbou, est célébrée en vue de pousser les humains à penser davantage à la restauration des écosystèmes sur la terre.

 

Parlant du cas ivoirien, la vice-présidente du Front populaire ivoirien a mis en évidence les défis posés par l'industrialisation et la gestion des déchets. Elle a mentionné que les activités humaines, notamment la déforestation, l'agriculture et l'élevage intensifs, et le commerce illégal des espèces sauvages, accélèrent la détérioration des écosystèmes. Elle a également souligné que la présence régulière de sachets plastiques dans les rues et de déchets solides dans les caniveaux dévacuation deau pluviale, qui finissent par polluer la Lagune Ebrié et les écosystèmes aquatiques à proximité. « Pendant que les environnementalistes s’évertuent à la préservation des écosystèmes et à la protection de la biodiversité, à travers des systèmes d’alertes, l’industrialisation accrue de notre pays est prédatrice des ressources naturelles. Toute chose qui amène à croire que les résidus industriels sont des rejets sans effets sur la biosphère et la santé humaine (…) Notre pays, la Côte d'Ivoire, ne peut poursuivre davantage sa croissance industrielle et remettre la durabilité à plus tard. Cela devra se faire concomitamment. Développer une économie circulaire propre et porter l'ambition claire de coupler le travail décent pour tous avec la durabilité de notre environnement constituent pour le Front Populaire Ivoirien les leviers sûrs pour un développement durable », a-t-elle suggéré.

 

Face à ces défis, le FPI propose de prendre des mesures pour protéger nos écosystèmes et promouvoir un développement durable. Antoinette Koukougnon-Nogbou a alors exprimé l’ambition de son parti de faire de la Côte d'Ivoire une référence en matière de développement durable en Afrique de l'Ouest d’ici 2040. La vice-présidente du FPI a notamment déclaré que le FPI envisage de mettre en œuvre un programme inclusif permettant de créer une plateforme des multiples acteurs du milieu, et d'établir une échelle d’actions contraignantes engageant lesdits acteurs dans les secteurs impliqués. « C'est pourquoi le FPI ambitionne, dès lors, de répondre efficacement aux problématiques que pose la Journée internationale de la terre nourricière en imposant, de façon rigoureuse, des mécanismes de préservation et de restauration respectueux des fondamentaux du développement durable en vue de l'équilibre des écosystèmes. Il s'agira pour le FPI d'une part de mettre en œuvre un programme inclusif permettant de créer une plateforme des multiples acteurs du milieu, et d'autre part d'établir une échelle d'actions contraignantes engageant lesdits acteurs dans les secteurs impliqués », a-t-elle indiqué.

 

En conclusion, la vice-présidente du FPI a souligné que la préservation de la biodiversité en Côte d'Ivoire est essentielle pour garantir un développement durable qui concilie à la fois les besoins des populations avec la conservation des écosystèmes naturels. Elle a appelé à une action concertée pour répondre à ces problèmes, soulignant que le FPI est soucieux de la terre nourricière pour l'ensemble des êtres vivants sur le territoire ivoirien.

 

La conférence de presse s’est tenue à l'approche de la Journée de la terre nourricière, une journée internationale célébrée le 22 avril de chaque année. Cette journée a été initiée pour la première fois le 22 avril 1970, à Wisconsin, aux États-Unis, sous l'impulsion du sénateur américain Gaylord Nelson, membre du Parti des démocrates. Elle vise à sensibiliser le public à l'importance de la préservation de notre environnement. Il est à noter que plusieurs cadres du FPI, parmi lesquels le Secrétaire général et porte-parole du parti, Issiaka Sangaré et le Vice-président Barthélemy Gnépa, étaient présents à cette conférence de presse.

 

Robert Krassault

ciurbaine@yahoo.fr

 

 

PROPOS LIMINAIRES

 

« Mesdames et Messieurs, chers amis de la Presse, je voudrais vous remercier pour votre présence à cette conférence de presse qui marque le début d'une série d'activités de la Vice-présidence du FPI chargée de l'Écologie et du Développement Durable. Cette conférence de presse qui s’inscrit sous le thème, "La préservation des écosystèmes, source de vie", est en rapport direct avec la Journée Internationale de la Terre Nourricière.

 

À l'origine, le Sénateur américain de Wisconsin, Gaylord Nelson, membre du Parti des Démocrates, s'est inquiété du peu d'espace que la question de la dégradation de l'environnement et des écosystèmes occupe sur la scène politique aux États-Unis. C'est sous son impulsion que la Journée de la Terre Nourricière a été célébrée pour la première fois le 22 avril en 1970, à Wisconsin. Avec ses amis de la faculté de Droit de Harvard, il a mobilisé plus de 20 millions d'Américains à ladite date pour célébrer la nature et manifester contre les pollueurs. Son idée a progressé rapidement et son initiative a fait boule de neige dans plus d'une centaine de pays à travers le monde.

 

C'est au vu de cette action de portée internationale que l'Assemblée Générale des Nations-Unies a décrété, en vertu de la résolution A/RES/63/278, la Journée Internationale de la Terre Nourricière qui est aujourd'hui reconnue comme l'événement environnemental populaire le plus important au monde. Selon le calendrier de l'Organisation des Nations unies, la Journée de la Terre Nourricière est célébrée le 22 avril de chaque année. Il est important de retenir que l'objectif que poursuit la Journée est d'accompagner les personnes et les organisations à diminuer leur impact sur l’environnement de sorte à passer à une économie plus durable, toute chose qui bénéficie à la fois à l'humanité et à la planète. Cette Journée est célébrée en vue de pousser les humains à penser davantage Restauration des écosystèmes sur la terre.

 

Pour aborder la question de la Terre Nourricière, il est nécessaire de savoir que quand on parle de la Terre Nourricière en écologie, cela ramène à la restauration des écosystèmes qui soutiennent toute vie sur terre. En écologie, l'écosystème est un ensemble d'être vivants qui vivent au sein d'un milieu ou d'un environnement spécifique et interagissent entre eux au sein de ce milieu et avec ce milieu. À travers le monde, on dénombre ces écosystèmes en plusieurs catégories, à savoir :

- Les écosystèmes naturels, c'est-à-dire l'ensemble des êtres vivants (hommes, végétations et animaux) vivant dans un milieu spécifique comme la ville ou le village.

- Les écosystèmes terrestres. Ces écosystèmes concernent les prairies, les forêts ou encore les déserts qui accueillent une diversité faunistique et floristique riche en espèces.

- Les écosystèmes aquatiques c'est-à-dire les océans, les mers, les lagunes, les rivières, les lacs.

- Les écosystèmes mixtes (eau-terre) et aéroterrestres (air-terre). Ceux-là, on les trouve dans les zones humides (les mangroves et les marais).

- Et enfin les écosystèmes artificiels dans les zones urbaines (les barrages ou les réservoirs).

Plus les écosystèmes sont sains, plus la Planète entière et ses habitants sont en très bonne santé.

 

Mesdames et Messieurs, chers amis de la Presse, avant d'aller plus loin, il est essentiel de préciser que les changements climatiques, les risques environnementaux et la dégradation des écosystèmes provoqués par les activités humaines, notamment celles qui touchent à la biodiversité comme la déforestation, la recomposition des sols, l’agriculture et l’élevage intensifs ou encore le commerce illégal des espèces sauvages, sont autant de facteurs qui accélèrent la détérioration des écosystèmes. L'intervention de l’homme sur le milieu naturel, surtout sur un espace relativement important, engendre des impacts certains sur l’environnement et les écosystèmes.

 

Considérant l’agriculture et l’urbanisation à l’origine de 80% de la perte de la biodiversité dans de nombreuses régions du monde, nous devons tous, sans exception, nous intéresser à l'impact environnemental en vue de prévenir les fléaux écologiques. Les forêts classées réservées pour absorber les déchets liés à la pollution de l'air et nous protéger des rayons du soleil sont sauvagement agressées chaque année. Les cimes des montagnes sont déchaussées pour l'hévéaculture et autres spéculations pérennes. L'hévéa et le palmier sont plantés dans les bas-fonds sans même que l'on se soucie de la politique alimentaire. Les fleuves sont empoisonnés au mercure par l'orpaillage clandestin avec la complicité des élus locaux alors qu'ils savent très bien que les populations s'abreuvent des sources d'eau douce. La Planète perd environ 10 millions d'hectares de forêts chaque année. Une superficie aussi grande que le Mali. On estime aujourd'hui qu'environ 1 million d'espèces endémiques, animales et végétales, sont menacés de disparition. Ce qui engendrerait des conséquences désastreuses sur notre environnement. Nous constatons également que les pratiques agricoles traditionnelles sont de nature à détruire les écosystèmes de type forestier, à priver l'humanité de nourriture et à déclencher une crise alimentaire de portée nationale, régionale voire internationale. La question liée à l'occupation ou à l'exploitation des espaces (écosystèmes terrestre) pour les agglomérations représente aussi l'une des causes liées aux fléaux écologiques susmentionnés.

 

Chers amis, dans un contexte de perturbations climatiques exacerbé, poursuivre des programmes de développement sans tenir compte de la dimension politique de la sauvegarde des écosystèmes de type forestier serait hypothéquer la capacité de la Terre à nous nourrir alors que notre alimentation dépend à 97% d'elle. Chez nous en Côte d'Ivoire, c'est à l'échelle pays que nous vivons le désastre écologique. L'ANAGED (l'Agence nationale de gestion des déchets) qui assure la mise œuvre de la politique du gouvernement en matière de gestion des déchets solides, n'arrive pas à maîtriser totalement cette politique.

 

En effet, la présence régulière des sachets plastiques dans les rues des grandes agglomérations du pays est visible, même par les aveugles. Dans le district d'Abidjan par exemple, les déchets solides (ordures ménagères, sachets plastiques, pneus usés, meubles, déchets électroniques et électriques, matelas, fauteuils, etc.) sont remarquables partout dans les treize communes à l'intérieur des caniveaux d'évacuation d'eau pluviale. Et tous ces déchets se retrouvent dans la Lagune Ebrié et dans les écosystèmes aquatiques à proximité.

Au niveau des Déchets liquides, le gouvernement ivoirien, à travers l'ONAD et la SODECI, n'a toujours pas trouvé une solution durable.

La raison évoquée est que plus de 70% des résidences (immeubles, duplex et villas) connectent malheureusement leurs fosses septiques aux caniveaux et autres canaux.

Les industries en font partie. Le cas des milliers de poissons morts dans la baie de Biétry le 4 mars 2024 dernier en est une belle illustration.

C'est ce qui engendre la puanteur et certaines maladies liées à l'environnement dans les grandes villes.

 

Pendant que les environnementalistes s’évertuent à la préservation des écosystèmes et à la protection de la biodiversité, à travers des systèmes d’alertes, l’industrialisation accrue de notre pays est prédatrice des ressources naturelles. Toute chose qui amène à croire que les résidus industriels sont des rejets sans effets sur la biosphère et la santé humaine. Après s'être déclarées, les autorités compétentes laissent les entreprises exercer leurs activités pendant une période allant jusqu'à trois ans et ce n'est qu'après cette période que les études d'impact environnemental et social sont réalisées, avec tous les risques que cela comporte. Notre pays, la Côte d'Ivoire, ne peut poursuivre davantage sa croissance industrielle et remettre la durabilité à plus tard. Cela devra se faire concomitamment. Développer une économie circulaire propre et porter l'ambition claire de coupler le travail décent pour tous avec la durabilité de notre environnement constituent pour le Front Populaire Ivoirien les leviers sûrs pour un développement durable.

 

Mesdames et Messieurs, la notion de la préservation des écosystèmes et de leurs biodiversités doit être traité avec sérieux. Elle participe du maintien des capacités de résistance, de résilience et d'adaptation de l'environnement aux changements climatiques. La question de la sauvegarde des écosystèmes est étroitement liée au mode de développement que l'on proposer aux Ivoiriens.

 

C'est pourquoi le FPI ambitionne, dès lors, de répondre efficacement aux problématiques que pose la Journée Internationale de la Terre Nourricière en imposant, de façon rigoureuse, des mécanismes de préservation et de restauration respectueux des fondamentaux du développement durable en vue de l'équilibre des écosystèmes. Il s'agira pour le FPI d'une part de mettre en œuvre un programme inclusif permettant de créer une plateforme des multiples acteurs du milieu, et d'autre part d'établir une échelle d'actions contraignantes engageant lesdits acteurs dans les secteurs impliqués. En conclusion, nous devons retenir que la préservation de la biodiversité en Côte d'Ivoire est essentielle pour garantir un développement durable qui concilie à la fois les besoins des populations avec la conservation des écosystèmes naturels.

 

Mesdames et Messieurs, chers amis de la Presse, à travers cet exposé, nous voudrions vous interpeller et compter sur votre capacité à comprendre que le FPI est soucieux de la Terre Nourricière pour l'ensemble des êtres vivants sur le territoire ivoirien. C'est ce modèle de développement durable que vise le Front Populaire Ivoirien pour que notre pays, la Côte d'Ivoire, soit une référence en la matière en Afrique de l'Ouest, d'ici 2040.

 

Je vous remercie. »

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