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25EME ANNIVERSAIRE DE LA GÉNÉRATION DJIGBO D’ATTIÉKOI : AFFI APPELLE ↕À L’ALTERNANCE POLITIQUE EN CÔTE D’IVOIRE

Le village d’Attiékoi, situé dans la sous-préfecture de Brofodoumé, département d’Anyama, a vibré au rythme de la célébration du 25ème anniversaire de la génération Djigbo, le samedi 21 décembre 2024. Cet événement, marqué par la présence de Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), invité spécial, a été l’occasion pour ce dernier de délivrer un message fort et inspirant, axé sur la tradition, la connaissance, l’alternance politique et la réconciliation nationale.

 

 

Dès le début de son discours, Pascal Affi N’Guessan a exprimé sa gratitude envers les organisateurs pour l’invitation à cette fête traditionnelle. « Je voudrais, au nom de la délégation que je conduis ce jour, vous dire infiniment merci. Merci pour trois raisons. La première raison, c’est d’abord d’avoir accepté de nous associer à cette fête traditionnelle. La célébration du 25ème anniversaire de la génération Djigbo d’Attiékoi. Parce qu’on n’associe pas n’importe qui à n'importe quoi. »

Il a souligné l’importance de cette invitation, qui témoigne de la considération et du respect que la communauté d’Attiékoi lui porte. « Lorsqu’on décide d’appeler quelqu’un, c’est parce qu’on nourrit vis-à-vis de cette personne des sentiments bienveillants. C’est parce qu’on considère que cette personne est digne d’être présente à cette cérémonie. »

 

 

Affi N’Guessan a ensuite insisté sur l’importance de la connaissance pour un homme politique. « Connaître, c’est le premier devoir d’un homme politique. Comme ici, pour diriger une génération, pour diriger un village, il faut le connaître. Si tu ne connais pas, on ne peut pas te confier la direction d’un village, d’une communauté, d’un peuple, d’un pays. » Il a exprimé sa reconnaissance pour l’opportunité de découvrir le village d’Attiékoi, soulignant que cette connaissance est essentielle pour comprendre et diriger efficacement.

 

 

L’un des points forts du discours de Pascal Affi N’Guessan a été son appel à l’alternance politique pacifique, inspiré par le système traditionnel des générations au sein du peuple Attié. « La démocratie, c’est ce que vous pratiquez ici tous les jours, à travers les générations. Un système qui permet d’organiser l’alternance de façon pacifique à la tête du pays. »

Il a comparé cette pratique à la situation politique en Côte d’Ivoire, où l’alternance pacifique reste un défi. « En Côte d’Ivoire, depuis 30 ans, nous nous battons, parce que nous n’avons pas trouvé un système qui nous permette de faire cette alternance de façon pacifique. »

Affi N’Guessan a alors critiqué ceux qui cherchent à prolonger leur mandat au-delà des limites constitutionnelles, soulignant l’importance de respecter la loi et de permettre une transition pacifique du pouvoir. « La République dit qu’en Côte d’Ivoire, un président ne peut être président plus de dix ans. C’est-à-dire deux mandats de 5 ans. C’est ce que la République dit. Quand tu as fait quinze ans, est-ce que tu es encore dans la République ? »

 

 

Le président du FPI a également mis l’accent sur la réconciliation nationale et la paix, des conditions essentielles pour le développement de la Côte d’Ivoire. « Vous avez placé cette fête sous le signe de la réconciliation. C’est fondamental. Vous savez qu’autour de vous, il y a eu beaucoup de palabres. Que le pays même a connu des moments difficiles. »

Il a rappelé les souffrances causées par les crises passées et l’importance de la compassion, du pardon et de la repentance pour construire une nation unie et solidaire. « Nous avons encore du mal à dire des mots de compassion à ceux qui ont souffert de la crise. Nous avons encore du mal à faire acte de repentance, à demander pardon à ceux à qui on a causé du tort. Et nous aussi, qui avons souffert, nous avons encore du mal à pardonner. »

Pascal Affi N’Guessan a conclu son discours en rendant hommage à la communauté d’Attiékoi pour leur respect de la loi et leur engagement envers la réconciliation. « Je voudrais vraiment vous rendre hommage. Et espérer que votre exemple inspire tout le monde, toute la Côte d’Ivoire. »

 

 

Comme on le voit donc, le message du président du FPI, empreint de sagesse et de vision, résonne comme un appel à l’unité, à la paix et à la bonne gouvernance, des valeurs essentielles pour le progrès et le développement de la Côte d’Ivoire.

 

Robert Krassault

ciurbaine@yahoo.fr

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